Éthologie : Étude du comportement animal

Éthologie

Publié le : 07 mars 20175 mins de lecture

L’éthologie est la science qui étudie le comportement des êtres vivants.

Les comportements sont réunis en grandes familles de comportements :

–      les comportements sociaux

–      les comportements territoriaux

–      de reproduction

–      communication

–      alimentation

–      déplacements.

Chaque animal vit dans un espace dans lequel il doit survivre. Fonctions du territoire :

–      le gîte : endroit le plus sûr du territoire (abris)

–      endroits où se reposer,

–      guetter,

–      manger

–      la reproduction

–      protection contre les prédateurs

–      peu d’intrus

–      élever les petits

Tous ces sites avec des voies de communication extrêmement marquées.

Le territoire n’est parfois que pour la reproduction : le lek. Les plus vigoureux vont s’approprier le centre. Les plus faibles en périphérie, voire marginalisés. Copularium : territoires dévolus à l’accouplement. Le mâle n’a ici qu’un rôle reproducteur donc investissement dans la lutte. Sélection intrasexuelle : force physique, attraction à travers les statures, postures, couleurs, pour obtenir une bonne place et être choisi.

Territorialité : comment s’approprier la surface, montrer qu’on en est propriétaire, le conserver.

Quand l’individu est propriétaire, il se comporte en dominant dans l’espace qu’il a, et en dominé quand il est intrus sur un territoire. Le statut va définir qui va gagner et qui va perdre.

L’individu choisit un espace qui sera son domicile et autour de ce domicile il y a l’espace vital où il trouvera un complément de nourriture.

Territoire : propriété d’un individu ou d’un groupe. Les membres extérieurs vont être éconduits. Espace défendu, reconnu par les autres. Un groupe y affirme sa supériorité. Le propriétaire va renforces sa dominance par des marques : le chant, physique, chimique, mixtes (comme les latrines du blaireau), pour éviter de patrouiller. Le propriétaire est dominant.

Domaine vital : espace fréquenté par le même individu mais qui n’est pas défendu. Pas de domination, tolérance entre animaux. Franchissable sans risque d’agressions.

Il peut y avoir disjonction entre territoire et domaine vital. Mais parfois, les 2 se superposent.

Selon les espèces, même proches, l’organisation spatiale n’est pas la même.

Taille du territoire dépend de la taille de l’animal, et de la productivité du milieu et de la variété des ressources.

Les frontières peuvent légèrement fluctuer ou au contraire être très marquées. Elles peuvent être virtuelles ou physiques.

Au départ limite par combats physiques, puis maintenue par rituels de menace.

Cas où territoire est à temps partagé.

La territorialité permet une meilleure répartition des individus sur la surface, et apporte donc une sécurité supplémentaire pour l’espèce et les individus.

Les territoires peuvent se chevaucher, si les espèces ne sont pas en concurrence. Mais ils peuvent s’exclure si elles sont en concurrence.

Schéma pour la reproduction : couple, un mâle pour plusieurs femelles, mâles et femelles où chacune se débrouille avec sa ponte…

Le jeu permet de :

–      sociabiliser l’individu

–      d’établir des rapports de force (hiérarchie) de manière amicale

–      permet de s’exercer pour la lutte des territoires

–      acquérir une maîtrise de l’attaque et de la défense, pour les utiliser dans un contexte social

–      épanouissement du jeune.

–      apprendre à chasser.

Acquérir territoire : interactions sociales par communication gestuelle, sonore, odorante…

Les espèces les plus primitives ne sont pas territoriales.

Pour développement de la territorialité, il faut qu’elle soit liée à un meilleur succès reproducteur. Territoire suppose bénéfices (car déjà coût de défense). Sinon contre sélection de ce comportement : individus éliminés avec l’évolution.

Qu’est-ce que le développement cognitif ?
Qu’est-ce que la psychologie de la superstition ?

Plan du site