Une brève explication du monde de la psychologie.

Publié le : 14 décembre 202024 mins de lecture

Afin de vous fournir un contenu de plus en plus diversifié et riche en informations utiles, une brève définition de la psychologie sera proposée. La psychologie de la santé est une discipline récente en pleine expansion. Centrée tout d’abord sur les éléments psychosociaux affectant le développement des maladies, elle s’est ensuite intéressée à ceux menant à des issues de santé positives pour la qualité de vie, bien-être, santé physique, santé mentale, chez des sujets malades et bien portants, de tous les âges, dans des contextes variés.

Une brève explication sur le monde « Psi

Il existe souvent des plaintes comme : « Je ne suis pas bien, mais je ne sais pas ce que c’est… », « Je ressens une oppression dans la poitrine, je manque d’air et j’ai souffert d’insomnie », « Je suis inondé d’un sentiment de colère et d’irritation », « Je n’ai pas faim et je pleure pour une raison quelconque ». Ces symptômes peuvent être un signe d’alerte, indiquant un éventuel déséquilibre émotionnel, signalant que quelque chose ne va pas bien. Mais le manque d’information et les préjugés font que la plupart des gens souffrent encore de leur propre chef. Les obstacles sont nombreux au moment de demander l’aide d’un expert. Il est courant d’entendre que « les psychiatres, les psychologues et les psychanalystes doivent traiter les fous ». La résistance peut se manifester de différentes manières, soit par la disqualification du professionnel, soit même par un sentiment de toute-puissance, dont il est difficile pour un étranger de comprendre et d’aider. Ou encore : « Que vont penser les autres s’ils savent que je suis en thérapie ? » Une fois les obstacles franchis, les premiers doutes surgissent. Par où commencer ? Quel est le professionnel le plus approprié ?

Professionnels travaillant dans le domaine « psi

Le terme « ISP » est couramment utilisé, mais s’accompagne souvent d’une confusion quant à sa signification, notamment en ce qui concerne les professionnels dont le nom porte ce préfixe : Psychologue, psychiatre et psychanalyste. On peut aussi mentionner le terme de thérapeute, qui contribue à encore plus de confusion.

Psychologue

Le psychologue est le professionnel qui a une formation supérieure en psychologie  pour la science qui étudie les processus mentaux, le comportement, les affections et les émotions. Le cours dure 5 ans et comprend une licence. Pendant le cours, il étudie la théorie et la pratique supervisée qui lui permet d’agir dans le domaine de la santé (psychologie clinique et hospitalière), dans le domaine organisationnel (entreprises), dans le domaine scolaire et social. Le psychologue cherche à modifier le comportement, à éliminer les symptômes et utilise différentes techniques. Cependant, de nombreux psychologues choisissent de se spécialiser dans une ligne théorique, « en rejoignant différentes écoles, chacune ayant une vision particulière de l’Homme. On peut citer, entre autres, la psychanalyse, la phénoménologie, la thérapie analytique, la thérapie gestuelle et la thérapie cognitivo-comportementale.

Psychiatre

Le psychiatre est le professionnel qui, après avoir terminé l’école de médecine, fait sa spécialisation en psychiatrie. Un psychiatre est donc un médecin qui suit en détail les avancées pharmaceutiques afin de prescrire des médicaments efficaces pour éliminer les symptômes. Elle oriente les patients vers des hospitalisations ou d’autres thérapies telles que : ergothérapie, thérapie de groupe, psychothérapies, entre autres. Certains de ces professionnels sont intéressés par une spécialisation en tant que thérapeutes en plus des médecins et chercheront ensuite à se former à la psychanalyse ou dans une autre école.

Psychanalyste

Le psychanalyste est le professionnel ayant une formation en psychanalyse, dont le cursus dure environ 5 ans. Il sera confronté à des cours théoriques, des analyses personnelles et des pratiques supervisées qui lui permettront d’offrir des soins clinique-thérapeutiques/analytiques. Le psychanalyste peut être titulaire d’un diplôme de psychologie, de psychiatrie ou de tout autre domaine de l’enseignement supérieur. Chaque psychanalyste travaille avec la notion d’inconscient et comprend les symptômes comme des solutions pour gérer les conflits inconscients. Elle utilise la technique de la libre association, une méthode par laquelle le malade parle sans se soucier de la logique, de la séquence ou du temps chronologique. Avec cette méthode, elle entend faire émerger le contenu latent du malade, favorisant ainsi son élaboration, rétablissant son équilibre émotionnel. Ainsi, comme mentionné ci-dessus, la Psychanalyse est un courant théorique de grande influence, qui peut être adopté comme ligne d’action par les Psychologues et les Psychiatres.

Thérapeute

Thérapeute est un terme générique utilisé pour décrire tout professionnel de la santé ou non qui se consacre à la guérison ou à l’aide à une personne qui souffre ou cherche à améliorer sa qualité de vie. Le terme « thérapie » du grec : θεραπεία – du verbe therapeu, « fournir des soins médicaux, traiter » est lié à la notion de soins, d’aide, de traitement. Il est également utilisé par les psychologues et autres professionnels qui travaillent avec des thérapies alternatives, telles que la thérapie holistique, l’aromathérapie, l’eutonie, la thérapie corporelle, la chiropractie, entre autres.

Une formation ou une spécialisation est nécessaire pour exercer cette profession.

Le processus thérapeutique

Cependant, pour que le processus thérapeutique d’une personne soit couronné de succès, il n’est pas nécessaire au départ qu’elle sache à quelle école appartient le professionnel qu’elle recherche. Bien sûr, si le malade a besoin de médicaments, il devra se rendre chez un psychiatre, le seul qui puisse prescrire n’importe quel type de médicament. Mais si la demande porte sur une thérapie/analyse, elle n’est pas aussi importante que la ligne théorique adoptée par le professionnel, sauf dans des cas spécifiques ayant des intérêts particuliers. Plus important encore, le professionnel doit avoir des compétences empathiques, un raisonnement clinique au-delà du contenu manifeste et la capacité d’offrir un espace « Psi » qui favorise la rencontre avec l’altérité. Le premier entretien est fondamental, tant pour le professionnel que pour le malade, car vous pouvez déjà faire l’expérience de ce qui va suivre. L’indication du professionnel est de la plus haute importance. La dernière question à se poser est que tout ce qui est « thérapeutique » ne peut pas être considéré comme une « thérapie ». Par exemple, la danse, le sport, la lecture ou les voyages peuvent avoir des effets médicaux, mais ils ne sont pas considérés comme une thérapie.

Éléments de définition

La psychologie de la santé est une spécialité de la psychologie. Il s’agit d’une jeune discipline, dont la vitalité et le dynamisme ne font aucun doute, comme l’attestent les multiples ouvrages, revues, congrès, séminaires, etc., qui ont lieu tant au niveau international qu’européen. Elle se trouve au cœur d’enjeux sociétaux, ce qui la rend particulièrement pertinente. La psychologie de la santé a pour caractéristiques d’être issue de la psychologie scientifique et expérimentale, d’aborder les aspects psychiques de la santé et de la maladie, et de considérer l’impact spécifique des éléments psychosociaux sur la santé. Les trois objectifs fondamentaux :

  • la promotion des comportements et styles de vie sains ;
  • la prévention et traitement des maladies ;
  • l’amélioration de la prise en charge des patients.

Champ d’action

La psychologie de la santé s’intéresse au rôle des éléments psychiques sur les comportements de santé, ainsi qu’à celui des éléments psychiques sur le déclenchement et l’évolution des maladies. Elle intègre les dimensions psychologiques et sociales dans la compréhension de la santé et de la maladie.

Les objectifs de cette spécialité sont :

  • l’étude de éléments psychosociaux jouant un rôle pathogène ou protecteur pour la santé ;
  • la prévention et la promotion de comportements et de styles de vie sains ;
  • le traitement des maladies ;
  • la prise en charge des personnes malades et leur entourage.

Elle porte sur l’individu (ou un groupe d’individus), ainsi que son environnement immédiat.

Consulter un psychologue de la santé

L’intervention du psychologue de la santé peut être de nature préventive, expérimentale ou clinique. Dans le cadre d’une action de prévention le psychologue de la santé a pour objectif de promouvoir et de maintenir la santé ainsi que de prévenir l’arrivée de maladies. Il va chercher à déterminer ce qui motive les comportements liés à la santé et de quelle manière ces derniers peuvent être modifiés. Il s’intéresse également à la manière dont les émotions et croyances sont reliées à ces comportements et leurs conséquences. En consultation individuelle le psychologue de la santé a un rôle d’accompagnement et de soutien lors de l’apparition d’une problématique de santé pour soi ou pour un membre de son entourage maladie, handicap, opération, addiction. L’objectif pour la personne est de faire face à l’aide de ses propres ressources et leviers.

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Quelle est sa vocation ?

La psychologie de la santé est l’étude des différents types de éléments biologiques, psychologiques et sociaux, intervenant dans le maintien de la bonne santé (1) ou dans le déclenchement et l’évolution des maladies.

Cette spécialité de la psychologie clinique vise à soutenir chaque individu pour qu’il trouve en lui, et autour de lui, les ressources nécessaires à sa santé.

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De quelle manière procède-t-elle ?

Basée sur une approche biopsychosociale (2) de la santé, elle fait appel à des disciplines aussi diverses que :

  • La prévention, la psychoéducation et l’éducation médicale du patient et/ou de son entourage
  • L’entretien motivationnel
  • La gestion du stress et des émotions
  • Des techniques d’affirmation de soi
  • Des psychothérapies individuelles ou/et la participation à des groupes de paroles etc.

Elle intègre l’utilisation de thérapies brèves (3), dont l’efficacité a été scientifiquement validée conformément aux exigences du code de déontologie des psychologues.

Le malade participe activement à l’élaboration de son projet médical, clarifie ses besoins et ses priorités, intègre ses contraintes : durée, fréquence, coût.

A partir d’un bilan pouvant inclure des évaluations psychométriques  pour les tests, échelles, inventaires, le thérapeute suggère une prise en charge la plus adaptée possible aux besoins du malade : thérapie de soutien, thérapies psychodynamiques, thérapies familiales et/ou systémiques, Thérapies Cognitivo-Comportementales, thérapie des schémas.

Les bénéfices de cette prise en charge sont régulièrement évalués.

(1) Selon la définition de l’Organisme Mondial de la Santé : la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité .

(2)L’approche biopsychosociale prend en compte l’interaction des éléments psychologiques, sociaux et biologiques de la maladie. Elle s’oppose à une lecture exclusivement biologique ou psychologique des symptômes.

(3) Les thérapies brèves visent à atténuer ou faire disparaître des symptômes sur une durée relativement courte. Elles sont davantage orientées sur le « comment » et sur la recherche de solutions, plutôt que sur le « pourquoi » et l’origine initiale du trouble comme en psychanalyse.

La psychologie de la santé est une des disciplines de la psychologie, dont elle utilise les concepts qu’elle applique au domaine de la santé.

Le stage des étudiants en master en psychologie de la santé.

Quelle est la définition de la psychologie de la santé ?

Relativement récente -apparition aux États-Unis en 1976, théorisation dans les années 1980-, elle étudie les éléments psychologiques, émotionnels et sociaux qui interviennent dans les comportements de santé et qui peuvent avoir un rôle dans le déclenchement et l’évolution des maladies. Elle considère en effet que la maladie résulte au moins en partie de causes psycho-sociales.

Plus précisément, et selon l’AFPSA (Association Francophone de Psychologie de la Santé), la psychologie de la santé a pour « objectifs l’amélioration et le maintien de la santé, la prévention et le traitement des maladies, l’analyse des éléments de risque ou de protection en matière de santé. Elle s’intéresse notamment à l’analyse des représentations, des vécus émotionnels et de la modification des comportements liés à la santé et à la maladie, au niveau individuel et collectif. Elle répond à des enjeux sociétaux et permet l’élaboration d’interventions et l’amélioration des systèmes de soins. »

Une approche bio-psycho-sociale

Elle prend en considération l’importance spécifique de ces différents éléments dans le bien-être physique comme dans le bien-être psychique. Elle permet en cela une compréhension particulière de la santé et de la maladie avec l’appui d’autres disciplines telles que la médecine, la psycho-somatique, la psycho-neuro-immunologie, les neurosciences… Elle entretient également des liens très étroits avec l’éducation médicale du malade (ETP) et le coaching santé.

En considérant les dimensions sociales, psychologiques et biologiques de l’être humain, la psychologie de la santé accompagne l’individu dans une démarche d’actualisation de ses ressources psychiques personnelles, mais aussi, de mise en place de stratégies efficaces et de comportements préventifs face à la maladie, au stress et à toute autre situation douloureuse. Elle soutient ainsi le processus d’adaptation à la maladie ou au handicap, facilite l’observance médicale, encourage à réduire les comportements et attitudes qui favorisent le maintien d’une symptomatologie nocive, intervient sur les réactions d’angoisse voire de dépression qui peuvent survenir. Elle propose des méthodes et des solutions médicale pouvant impliquer des changements de comportements en matière de santé pour un meilleur bien-être et une qualité de vie améliorée, notamment dans la gestion dela douleur, du stress ou de l’anxiété. Le choix de parcours des études de psychopathologie.

Quels sont les domaines d’application de la psychologie de la santé ?

Ses domaines d’application se retrouvent :

– dans le milieu hospitalier (hôpitaux, cliniques, centres de rééducation…),

– dans les institutions accueillant des personnes âgées (maisons de retraite…) ou des handicapés physiques ou mentaux,

– dans les services d’aide et de soin aux jeunes enfants,

– dans le monde du travail (entreprises…),

– dans les services sociaux,

– en cabinet libéral, au plus près des besoins de la population.

A qui s’adresse la psychologie de la santé ?

La psychologie de la santé s’adresse en particulier aux personnes qui se trouvent aux prises avec des problématiques de santé chroniques. Ces dernières, parfois invalidantes, ont un retentissement important sur la vie de couple, familiale, professionnelle et sociale. Par exemple :

– les individus souffrant de douleurs chroniques : migraine, céphalée, fibromyalgie, lombalgie, douleurs post-cancer…

– les aidants naturels qui vivent et agissent dans l’entourage immédiat d’une personne souffrante ou en perte d’autonomie

– toute personne qui vit une situation difficile : un deuil, une maladie, un handicap, une , un stress, un burn-out.

– toute personne qui vit un changement (professionnel, retraite, divorce…)

– mais aussi, toute personne qui ressent le besoin d’être écoutée et de parler librement de ce qui la préoccupe.

L’éducation médicale du malade , c’est quoi ?

L’éducation médicale du malade  est une pratique qui trouve un ancrage à la fois dans la médecine, la pédagogie de la santé et les sciences humaines et sociales. Elle accorde une place prépondérante au malade en tant qu’acteur de sa santé. Selon l’OMS, l’Education médicale du malade vise à “aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique.” C’est à dire que l’éducation médicale peut vous aider à mieux vivre avec le VIH.

Il s’agit d’une pratique complémentaire des soins prescrits sur ordonnance par votre médecin ; d’une pratique personnalisée selon vos besoins ; d’une pratique basée sur une approche pluridisciplinaire pour plusieurs professionnels de santé et/ou associations de patients associés.

Pourquoi ?
L’éducation médicale permet d’acquérir des compétences utiles pour devenir acteur de sa santé en s’impliquant dans la prise en charge de sa maladie. Ainsi, à la suite du suivi d’un programme d’éducation thérapeutique, la personne peut être en mesure de :
– mieux comprendre sa maladie et ainsi pouvoir l’accepter ;
– connaître les bénéfices et les effets secondaires de ses traitements ;
– connaître les mesures préventives à adopter : aménagement de l’environnement, prise d’un traitement préventif, etc. ;
– reconnaître une aggravation et savoir réagir de manière adéquate ;
– identifier les facteurs ou circonstances déclenchant des pics de résurgence de la maladie pour mieux les éviter ;
– résoudre les difficultés du quotidien liées à la maladie pour améliorer la vie de tous les jours.

Pour qui, quand, comment, où ?
L’éducation médicale est destinée à tous les malades chroniques quel que soit leur âge. Elle peut également dans certains cas associer les proches à un moment du programme, s’ils le souhaitent. Peu importe le stade et l’évolution de la maladie, un programme d’éducation médicale peut s’envisager dès l’annonce du diagnostic ou à tout autre moment du traitement ou de l’évolution de la pathologie. Pour en bénéficier, mieux vaut en parler avec son médecin traitant. Selon vos besoins, il vous prescrira le suivi d’un programme d’éducation médicale adapté. Il s’agira alors de contacter la structure qui propose le programme.

Définitions et objectifs de l’Éducation médicale

L’Education médicale du malade vise à améliorer la prise en charge du malade en lui permettant de s’autonomiser, d’acquérir et de conserver des compétences afin de mieux vivre sa pathologie.

L’éducation médicale vise plusieurs objectifs :

  • l’amélioration de l’état de santé du malade et notamment de sa qualité de vie
  • l’amélioration de la relation entre le soignant et le malade
  • écouter autrement le malade  et le prendre en compte dans sa globalité
  • placer le malade comme acteur de sa prise en charge et ainsi favoriser son autonomie
  • l’amélioration de l’observance médical
  • pour les soignants, l’ETP est une opportunité de sortir d’une logique d’échec médical souvent associée à la prise en charge des maladies chroniques dermatologiques.

Aujourd’hui, la santé est au cœur de toutes les préoccupations avec des enjeux très variés. Il suffit d’allumer la télévision, d’écouter la radio ou de consulter la presse pour s’en convaincre tant les reportages portant sur la santé ou le bien être sont nombreux. Dans ces émissions, tous les thèmes de santé, des plus anodins aux plus graves, y sont développés, que ce soit sur le versant de la prévention ou sur le versant du soin. En plus d’emporter l’intérêt des auditeurs, ces émissions rendent accessibles les informations médicales en les vulgarisant. Cependant, cet aspect positif s’accompagne d’une conséquence plus négative ; le fait de se sentir informé entraîne un sentiment de compétence en matière de médication et en termes de diagnostic. Cela se traduit notamment par une augmentation de l’automédication. À titre d’exemple, en France, selon l’Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (AFIPA), 7 français sur 10 avouent adopter parfois cette pratique (2008).

Que ce soit dans le quotidien des individus ou pour les pouvoirs publics, la santé, au sens large, est une question qui préoccupe tout le monde. Chacun d’entre nous souhaite être ou demeurer en bonne santé. Dans cette optique, nous sommes tous amenés à adopter de nouveaux comportements (arrêt du tabac, dépistage de maladie) mais aussi à prêter davantage attention à notre hygiène de vie (e. g., moins de sédentarité, alimentation équilibrée). Ces quelques exemples de nouveaux comportements s’inscrivent dans une démarche de recherche d’informations et de prise en charge de sa santé. Pour les pouvoirs publics, l’augmentation constante des dépenses de santé est au centre de nombreux débats. Il devient urgent de réfléchir aux moyens de diminuer les dépenses de santé (e. g., médecin référent, multiplication des génériques etc.) mais aussi de mieux les répartir ou d’adapter l’offre de santé à la demande (e. g., augmentation du numerus clausus, meilleure répartition et réorganisation des services de santé dans les hôpitaux publics, la tarification à l’acte ou des médecins généralistes sur le territoire etc.). Afin d’apporter des éléments de réponse, de nombreux appels d’offres ou enquêtes publiques sont lancés chaque année pour améliorer la façon dont les individus gèrent leur santé et leur rapport à la médecine. On voit aussi de nombreuses commissions se mettre en place pour réfléchir aux politiques à adopter. Sur l’ensemble de ces points, la psychologie de la santé peut apporter des savoirs susceptibles de constituer des réponses.

3De fait, les publications dans le champ de la psychologie de la santé sont en augmentation constante. De nombreuses revues sont exclusivement consacrées à ce champ (e. g., Health Psychology, Social Psychology of health), mais on retrouve également beaucoup d’articles sur le champ de la santé dans des revues de psychologie appliquée. Cependant, force est de constater que la majorité de cette littérature est en langue anglaise même si les psychologues français développent de plus en plus de recherches dans ce domaine. D’ailleurs cet intérêt pour la psychologie de la santé va se traduire par la création d’une revue en ligne consacrée exclusivement à la psychologie de la santé courant de l’année 2009.

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