Pourquoi les statistiques sont-elles utiles en psychologie ?

Publié le : 14 décembre 202011 mins de lecture

On attribue à l’histoire des statistiques la date de commencement année 1749, bien que l’interprétation du terme « statistique » a changé au cours du temps. Aux temps plus anciens, cette science ne consistait qu’à la collection d’informations sur les états, d’où l’étymologie du nom, de l’allemand Staatskunde.

Les étudiants en psychologie doivent passer l’examen de statistiques à un moment donné. Ils pensaient avoir enfin dit adieu aux chiffres, mais au lieu de cela, ils se retrouvent à étudier ce sujet dérangeant. Quel est l’intérêt des statistiques en psychologie ? Pourquoi est-elle utile pour le psychologue ou pour ceux qui s’intéressent à la psychologie ?

Les étudiants de la faculté de psychologie devront passer des examens tels que « Fondements de la recherche », « Analyse des données », « Méthodologie de la recherche », « Psychométrie », etc. Ce sont des sujets qui ont un dénominateur commun, les statistiques en psychologie, et qui ne sont généralement pas très appréciés par les étudiants de cette faculté.

Dans cet article, nous allons essayer de répondre aux questions que se posent de nombreux élèves sur les statistiques, en abordant la question de la psychologie en tant que science et de l’utilité des statistiques dans ce domaine.

Recherche et méthodologie en psychologie

La psychologie est une science. Toutes les conclusions dans ce domaine découlent (ou devraient découler) de l’application d’un système complet et fiable appelé méthode scientifique. Cette méthode est basée sur l’accumulation progressive de preuves grâce à différentes ressources mathématiques.

La psychologie est une discipline très large qui a des applications dans différents domaines : clinique, éducatif, sportif, social, d’entreprise, etc. Mais à la base de tout, il y a la recherche, c’est-à-dire le retour d’information sur l’efficacité des procédures qui sont ensuite mises en pratique. La recherche nécessite l’utilisation de statistiques. En tirant des conclusions véridiques sur la réalité observable, les mathématiques sont nécessaires pour valider la signification des résultats obtenus par les expériences et les études.

S’il n’y avait pas de statistiques en psychologie, nous ne saurions pas si les résultats observés sont valables et fiables. Une méthodologie correcte et une étude mathématique, d’autre part, donnent de la sécurité à la recherche, ce qui est utile lorsque nous voulons appliquer les données à des situations réelles.

La psychologie est une science, et pour cette raison, elle doit utiliser un système abstrait qui lui permet de travailler loin du domaine de la subjectivité. Ce système est la méthode scientifique et l’un de ses aspects essentiels est la statistique. Pour cette raison, il est important que les psychologues étudient les statistiques et en comprennent les rudiments.

Les méthodes en psychologie : méthodes d’étude et méthodes statistiques. Groupe :

– Groupes appareillés : les participants voient toutes les modalités des VI, ils passent toutes les conditions expérimentales. On va croiser les participants à toutes les modalités de toutes les VI. Le participant voit toutes les VI et toutes les modalités. On n’a pas besoin de s’intéresser à l’équivalence des groupes.

– Groupes indépendants et équivalents : on va avoir plusieurs groupes de participants, ils ne voient qu’une partie de l’expérience seulement. On aura autant de groupes expérimentaux que de modalités de la VI (ex : 4 groupes expérimentaux pour 4 modalités). Il y aura plus de participants et on aura un problème de l’équivalence des groupes. Est-ce que nos participants ont les mêmes caractéristiques entre les groupes ? (ex : il faut comparer des personnes du même âge, le genre, le niveau socioculturel…pour savoir si l’effet est bien dû à la VI et pas à des parasites).

– Groupe contrôle et condition contrôle : le groupe contrôle se réfère à des participants, les modalités de la VI qui intéresse le chercheur n’interviennent pas. Les performances de ce groupe vont servir de référence. Cela nous permettra de faire une comparaison entre le groupe contrôle et les autres groupes expérimentaux pour voir si les effets de la VI ont un influence sur les groupes expérimentaux par rapport au groupe contrôle. Il y aura toujours au moins deux groupes de participants. Un groupe expérimental et un groupe contrôle. Le groupe expérimental permet aussi de mesurer la condition contrôle. Elle permet d’obtenir une référence et où les facteurs principaux ne vont pas intervenir. Ils vont avoir des caractéristiques communes : dès le départ on va indiquer des caractéristiques qui nous intéressent (ex : enfants de CM2), ceci va conduire à l’appariement. Une caractéristiques commune et le reste diffère.

La psychologie clinique, ainsi que d’autres domaines d’application, nécessite une formation continue, ce qui signifie qu’il faut toujours suivre les progrès et les changements liés à la discipline en question. Pour connaître et interpréter les conclusions de la psychologie académique, il faut disposer d’une base de statistiques et de méthodologie. Tà la population.

L’utilité des statistiques en psychologie

Beaucoup pourraient penser qu’il n’y a pas d’utilité immédiate pour les statistiques en psychologie. Cependant, tout étudiant se rendra compte, au cours de sa carrière universitaire, qu’il aura besoin d’une telle ressource mathématique pour comprendre la  variables psychologiques en profondeur. Etude du comportement. Variable indépendante : C’est la variable qui est manipulée par l’expérimentateur afin d’analyser sont impact sur le comportement, et spécifiquement, sur la variable dépendante. La variable indépendante peut être une caractéristique individuelle, environnementale, sociale etc… Le sujet de l’expérience n’influence pas cette variable. Elle comporte au minimum 2 modalités. Elle répond à la question « Qu’est-ce qui varie dans l’expérience en terme de situation (social, environnementale…), Variable dépendante : C’est la variable qui correspond à une mesure de la réponse du participant. La mesure de la variable dépendante permet de tester l’influence de la VI. Le sujet influence cette variable. Elle répond à la question « Qu’est-ce qu’on mesure ?

Un test d’hypothèse (ou test statistique) est une démarche qui a pour but de fournir une règle de décision permettant, sur la base de résultats d’échantillon, de faire un choix entre deux hypothèses statistiques.

On parle de données, l’ analyse des données, L’analyse statistique vise à synthétiser ces données, sous forme de résumés numériques, de tableaux, de représentations graphiques, pour répondre à des questions, tester des hypothèses, évaluer ou construire des modèles., d’enquêtes statistiques et d’études connexes, avec des coefficients de validité et de fiabilité des tests utilisés en thérapie, avec des modèles mathématiques des processus cognitifs, etc.

Les méthodes statistiques, mathématiques et informatiques.

Pour des raisons évidentes, si vous voulez vous consacrer à la recherche en psychologie (ou plus simplement à la recherche publiée au-delà de la divulgation), sachez que la méthodologie et les statistiques sont essentielles pour valider le poids des conclusions auxquelles vous êtes parvenu. Vous pourrez voir dans quelle mesure le processus utilisé par les chercheurs est utile et approprié ou dans quelle mesure les résultats obtenus sont fiables.

Les statistiques en psychologie sont un sujet qui peut mettre les étudiants sous pression. Cependant, il est très gratifiant et utile de savoir comment utiliser les ressources statistiques, c’est pourquoi nous invitons tous les étudiants en psychologie à se consacrer avec enthousiasme à l’étude de la méthodologie et de l’analyse des données.

De l’observation des faits et niveau  psychologiques à leur résumé statistique. De l’échantillon à la population : l’inférence statistique. La comparaison des moyennes : le hasard des différences, La comparaison des fréquences : le hasard des différences , La corrélation : la recherche des parallèles –  Tableau des probabilités parle du correlation.La corrélation est une statistique qui caractérise l’existence ou l’absence d’une relation entre deux échantillons de valeurs prise sur un même groupe de sujets. … Le degré de corrélation, se mesure sur une échelle de 0 à 1. Pour le mesure de la dispersion des valeurs d’un échantillon statistique ou d’une distribution de probabilité, plusieurs écarts, classables dans deux catégories : caractéristique de dispersion d’une distribution et distance séparant une valeur donnée d’une origine (souvent une moyenne). Lécart réduit (angl : standard score ou z-score) est l’écart à la moyenne divisé par l’écart-type.

Méthodes statistiques en sciences humaines. Vise à fournir une compréhension conceptuelle maximale de l’ensemble des techniques statistiques communément utilisées en sciences sociales et dans les sciences du comportement. Il allie un ton engageant à la rigueur scientifique. Ses autres atouts sont la place importante accordée aux techniques descriptives, exemples concrets permettant de souligner les liens entre les questions de recherche et les tests statistiques

Variable dépendante: Une variable est quelque chose qui peut être changé, comme une caractéristique ou une valeur. Au sein des expériences de psychologie les variables sont  la plupart du temps employées afin de déterminer si des changements à une chose entraîne des changements à une autre chose. Dans une expérience de psychologie la variable indépendante est la variable qui est contrôlée et manipulée par l’expérimentateur.  La variable dépendante est quant à elle la variable qui est mesurée par l’expérimentateur.

Ouvrage de Nicolas Gueguen permet à l’étudiant de se familiariser avec les méthodes statistiques usuelles employées dans la recherche en sciences humaines et sociales. Son objectif est double: rendre compte des techniques statistiques propres à résumer des informations que l’on a observées ou récoltées (ce que l’on appelle la statistique descriptive) et permettre, à partir de ces différents résumés (moyennes, pourcentages…), d’effectuer des comparaisons (ce que l’on appelle la statistique différentielle).

Modalité et variable: . Variable qualitative : Les modalités d’une variable qualitative ne sont pas objectivement comparables. Ce sont souvent des noms ou des étiquettes qui permettent de répartir la population en plusieurs groupes sans aucune hiérarchie entre ces groupes. On les appelle aussi variables nominales.

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