Psychologie de la connexion : l’art de la mise en accord avec le cœur

Publié le : 06 octobre 20206 mins de lecture

La psychologie de la connexion vous dit qu’être d’accord avec certaines personnes ne signifie pas être d’accord avec elles aussi. Ce dernier est un magnétisme grâce auquel on atteint un état qui serait autrement difficile d’accès. Vous vous retrouvez à partager le même rythme cardiaque, à avoir une compréhension profonde et parfois étrange avec laquelle commencer les meilleures amitiés ou les amours les plus inattendues, presque sans vous en rendre compte. Y a-t-il vraiment une psychologie de la connexion ? Eh bien, comme c’est le cas dans de nombreux domaines de la psychologie elle-même, il est courant que certaines disciplines se développent dans un certain domaine et découvrent ensuite que les résultats obtenus peuvent être appliqués à d’autres. En ce qui concerne la psychologie de la connexion, il faut dire qu’elle a son origine dans le monde des affaires, plus précisément dans le domaine du marketing. Les universitaires et les directeurs commerciaux des grandes entreprises étaient intéressés par la connaissance des processus latents qui conduisent le consommateur à se sentir plus « en phase » ou plus attiré par un certain produit plutôt qu’un autre. Parfois, vos décisions d’achat sont dictées par des processus si inconscients, complexes et inexplicables que même les experts en neuromarketing sont perplexes. Cette approche scientifique, développée au cours d’une décennie, a offert une richesse de données et de matériel intéressants qui a conduit de nombreux universitaires et psychologues de la personnalité à se détacher du domaine du marketing pour jeter les bases d’une branche à part entière. Le cadre qu’elle propose est intéressant et révélateur et implique des processus dans lesquels s’intègrent la neuroscience, l’étude de l’esprit et des émotions. Tous ces domaines créent ce qu’on appelle la psychologie de la connexion profonde.

Points clés de la psychologie des connexions

Au début de l’article, on a dit qu’être en accord avec quelqu’un n’est pas la même chose qu’être en accord avec cette personne. Et c’est un fait que vous ressentez tous chaque jour. Dans les différents contextes dans lesquels vous vous trouvez, au travail, à l’école, à l’université, avec vos voisins ou pendant votre temps libre, vous connaissez sans doute beaucoup de gens, vous vivez avec eux. Et pourtant, au cours de votre vie, vous en arrivez à vous « brancher » profondément avec seulement quelques-uns d’entre eux. Dans plusieurs livres et études, expliquent que on a tous une voix intérieure qui, en très peu de temps, nous suggère si quelque chose ou quelqu’un peut être pertinent ou significatif pour nous. On appelle cette voix « intuition » et elle est en fait située à un endroit très spécifique à l’intérieur de notre cerveau. Examinez quelques points clés.

La connexion profonde : quand notre cerveau « s’allume ».

Notre cerveau est une entité rigide en raison d’un certain nombre de besoins fondamentaux, dont la socialité. C’est pourquoi, lorsque vous rencontrez d’autres personnes dans la vie quotidienne, notre cerveau, pour ainsi dire, « s’allume ». L’une des premières zones à réagir est le cortex préfrontal rostrum-médial. Mais il y a aussi une autre partie, beaucoup plus profonde, mystérieuse et fascinante, qui s’illumine presque comme un arbre de Noël lorsque vous rencontrez quelqu’un avec qui vous ressentez une harmonie beaucoup plus intense. Cette zone particulière est située juste à l’endroit où le lobe temporal et le lobe pariétal se rencontrent. Les neuroscientifiques nous disent que c’est exactement là que nos jugements se développent, et c’est là que se déroulent nos processus cognitifs les plus abstraits, les plus complexes et, à certains moments, même inexplicables.

Processus sous-jacents à la psychologie des connexions

On a tous entendu dire que parfois, il suffit de regarder quelqu’un. Il faut dire que c’est une demi-vérité et qu’il ne suffit pas de définir ce que on appelle « lien profond ». Les grands experts dans ce domaine affirment que ce lien intime et révélateur surmonte bien d’autres obstacles. Les neuropsychologues nous expliquent que l’ocytocine est ce neurotransmetteur qui agit comme un ingrédient essentiel pour établir ces liens significatifs avec nos meilleurs amis ou partenaires. En faisant entrer ces personnalités dans ce territoire privé, profond et charismatique de notre esprit, nous nous sentons en sécurité, à l’aise, confiants… mais surtout heureux. En conclusion, même si dans la vie de tous les jours il n’est pas facile de construire ces compromis, ces liens si forts et si magiques, vous ne devez pas perdre espoir. La clé réside dans l’application de trois règles simples dans vos interactions quotidiennes : l’ouverture, la confiance et la sincérité. Ce qui doit arriver, arrivera bientôt et vous le réaliserez rapidement : votre cerveau et votre cœur réagiront intensément à cette personne très spéciale.

Notre cerveau a besoin de se “connecter” à des personnes spéciales

On peut appeler ça de l’intuition ou un sixième sens mais notre cerveau sait très souvent avec qui il vaut mieux “se connecter”, avec quelle personne vous devez sortir boire un café pour diluer les peines et dessiner des espoirs avec la fumée d’un chocolat chaud, ou qui il vaut mieux éviter afin de mettre de côté une possible amitié basée sur l’intérêt. Notre cerveau aime les amitiés solides et durables pour une raison très concrète : elles nous aident à survivre, à donner plus de sens à notre quotidien. Ce lien est une aspirine pour le stress, c’est le baume qui régule nos hauts niveaux de cortisol et c’est aussi une injection de dopamine et de sérotonine qui impulse un élan de bonheur. Laissons-nous porter par le hasard, laissons la vie nous connecter par magie à ces personnes spéciales qui font de notre réalité un terrain de jeux plus merveilleux, plus chaleureux et plus intéressant.

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